Les contrôles s'intensifient pour les plaisanciers

Publié le par Mat

Sur la côte bas-normande, Affaires maritimes et gendarmerie accentuent leurs interventions. Objectif : assurer la sécurité de tous.

« RAS ». Quand les contrôleurs des Affaires maritimes croisent leurs collègues de la gendarmerie, c'est l'heure de faire le point sur les prises du jour. Et aujourd'hui comme souvent, pas de gros poissons à se mettre sous la dent. Mais là n'était pas le but de la sortie en mer. Stéphane Gatto, administrateur des Affaires maritimes du Calvados, explique : « Nous ne tenons à réprimer que les actions les plus graves qui mettent en danger la vie humaine. Pour le reste, il s'agit avant tout de rappeler les règles de sécurité et de les vérifier. »

Force est de constater que les plaisanciers ont eu vent des contrôles, effectués conjointement par les Affaires maritimes et la gendarmerie. Malgré une visite impromptue à bord de son Bélouga, Michel Sarrazin, capitaine accosté, n'est pas rancunier : « Nous savons que ça existe et c'est tant mieux comme ça. Puisque nous sommes en règle, ça ne nous pose pas de problème. » Gilets de sauvetage, OK ? Bouée de sécurité, de même ? Deux fumigènes dans la caisse à outils ? Alors c'est reparti.

« La plupart des infractions que nous constatons, ce sont des gens qui n'ont pas de gilets de sauvetage sur les jet-skis. Ou des infractions à la vitesse, limitée à 5 noeuds dans les chenaux de 300 m qui mènent à la mer », explique Nicolas Daden, du haut de son canot pneumatique blanc et rouge siglé « Affaires maritimes ».

Un coup de jumelles à babord et cap sur un jet-ski. Simple contrôle de papiers, oubliés dans le coffre de la voiture. Vérification d'identité faite, « ça ira pour cette fois ». Prévention vaut mieux que répression. Même à l'encontre des chauffards des mers ? « Nous n'avons pas réellement de problème avec les engins nautiques, signale Nicolas Daden. Puisqu'il y a des contrôles, les skis nautiques et les jet-skis se sont calmés. »

Mission accomplie donc. Reste à chasser les pêcheurs illégaux, contrôler les immatriculations et rappeler de temps à autre les règles élémentaires de navigation.

Bilan de la journée : trente-quatre contrôles et seulement deux procès-verbaux. « Un pour défaut de gilet et un autre pour des feux de détresse périmés. »


Au large de Ouistreham, les Affaires maritimes contrôlent le permis d'un jeune jet-skieur. Une action de routine qui vise à sécuriser le littoral.

 


Publié dans Ouest France

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